GUÉRISON INATTENDUE D’UN GRAND NETTOYAGE

Par Sam's • 16 oct, 2014 • Catégorie: ARCHIVES, LES HISTOIRES DE SAM'S

Je pensais qu’un grand nettoyage avait eu lieu
mais il n’en a rien été, du moins, pas encore.

Je devais encore me confronter à des résistances persistantes qui ne s’avouaient pas vaincues aussi facilement.
Bille entête, voilà que je suis reparti, épée sortie de son fourreau et aiguisée d’un droit de justice que rien ne pouvait émousser, à l’assaut de ma propre monture.
Ce fut une bataille dans laquelle je me suis laissé embarquer alors que c’était justement la chose à ne pas faire.

Fort de mes avancées, je pensais n’en faire qu’une bouchée, mais ce fut l’inverse qui se produisit.
Plutôt que de laisser filer naturellement ce qui se dénouait, j’en ai redonné vigueur dans ma fierté d’y porter l’estocade finale. Comble de l’ironie, non seulement j’en pressentais intérieurement l’issue mais j’en perdis la partie.

Le nettoyage en cours qui s’opérait avait fait remonter des schémas émotionnels relatifs à un conflit récurrents avec l’autorité dont je ne savais résoudre autrement que par des réactions guerrières.

Ces schémas ont avoir avec l’intégrité territoriale au sein d’un groupe, de la famille, de la société, se traduisant par le refus du besoin violent de la communauté qui en clair, est une forme de vide affectif, d’un besoin de reconnaissance animé du désir de la part obscure que je ne veux plus voir dans ma vie.
Après avoir baissé les armes mais non sans les rengainer pour autant, je partis faire une excursion dans les bois pour aller m’y ressourcer et y puiser quelques forces.

Je choisis comme destination un coin de forêt non loin de la maison des carriers où je réside, au pied des monts d’or, massif calcaire faits de dépôts de sédiments marins à l’ère secondaire.

Au creux de la faille nord-ouest où d’abondant gibiers y vivent cachés des chasseurs, et où, j’aime m’y promener car cet endroit est encore préservé et a su garder son côté sauvage et féérique, digne d’une ambiance du Seigneur des Anneaux.
C’est une forêt aux allures primaires et humide, un peu en désordre où s’étale sur les souches en décomposition, de la mousse d’un vert pâle aux chaudes couleurs fluorescentes.

M’étant enhardis par l’un des sentiers qu’empruntent la nuit les sangliers, je débouche dans un sous bois fleurant bon la moisissure et les champignons et me mis à entamer ma marche méditative rythmée par de profondes respirations.

Au bout d’un moment, n’arrivant pas à calmer ce qui sourdait en moi, mon insatisfaction inavouée de m’être fait vaincre par mes propres armes, mon regard fut attiré par un monticule en hauteur croyant y voir là un lieu chargé d’énergie, un lieu de pouvoir où je pourrais y faire un petit exercice improvisé.

Au fur et à mesure que je grimpais, je sentais bien, comme un vertige, que cet endroit ne vibrait pas en très bonne résonance pour moi mais malgré se pressentiment, je continuais ma grimpette.
Une fois en haut, la main gauche sur le cœur et la droite dirigée au sol, je pratiquai une petite diffusion qui consiste à poser l’intention de recueillir l’information évolutionnaire cristallisée en ce lieu et qui me serait la plus bénéfique pour mon cheminement du moment.

Je me mis à émettre un mantra qui curieusement ne résonna pas comme habituellement mais au contraire, je ressentis comme une excitation mélée d’un malaise inexplicable.

Me retournant, il y avait juste derrière moi un renfoncement dans le sol, comme une sorte de fosse qui ne me paraissait pas naturelle.

- « Merde, me suis-je dis, une poubelle végétale tellurique !

Je me suis mis à crier dedans en secouant les bras et en sautant pour évacuer ce dont j’aurais pu me charger et en tentant du même coup de me vider des énergies indésirables que j’étais venu me défaire en cette balade.

Je quittai la butte rapidement regrettant de ne pas avoir suivi ma première impression et rentrais à la maison quelque peu dépité et remonté de n’avoir pas réussis à calmer mon agitation.

Cette nuit là, je me réveillai fébrile, tremblant de tout mon corps pris de convulsion.
Je me levai une première fois pour aller boire et me suis retrouvé par terre allongé de tout mon corps à moitié inconscient.

Je me suis retrouvé dans un état de léthargie absolument stupéfiante où j’étais à la fois conscient d’être là sans être là. C’était à la fois moi, mais sans mon corps,mon corps dissocié de ma conscience, l’espace temps n’existait plus.
Je m’étais cogné le coude et l’arcade sourcilière en tombant et ça saignais un peu.
Me relevant,je retournai me coucher et mes tremblements reprirent de plus belles, me pelotant sous la couette grelottant de froid.

Un peu plus tard, je me relevai une seconde fois pour aller aux toilettes et rebelote, je me suis retrouvé de tout mon long sur le carrelage de la salle de bain,toujours dans un état second de stupéfaction, interloqué, le temps semblait faire des boucles sur lui-même et me sentais dans un état de conscience crépusculaire, c’était autre chose qu’une simple syncope.

Cette fois, en me relevant, je m’aperçus que je m’étais vraiment fait mal, je ne pouvais pas tenir sur mes deux jambes et j’ai dû regagner mon lit en rampant.

Le lendemain je constatai que je m’étais sûrement fracturé le péroné, vrillé le genou et endolori la fesse.
Bizarrement,tout du même côté, à gauche, l’émotionnel par excellence !

Je fus tout d’abord envahi par un sentiment de colère et me voyais déjà hospitalisé, bloqué à la maison avec des béquilles et pire, ne pas pouvoir accueillir ma fille pour les vacances scolaire.

Pourquoi cela m’arrivait-il à ce moment précis ?

De toute évidence, j’étais allé connecter quelque chose dans la forêt que je me refusais de voir et je m’obstinais encore à rester sourd et aveugle au message qui m’avait été délivré.

Je suis resté 24 heures prostré à ruminer et à me dire que finalement, tout ce travail pour rien et commençais à me laisser gagner par le découragement.

Le lendemain, j’ai longuement médité sans nourrir aucun désir.

J’ai commencé à me faire à l’idée d’accepter ce qui m’arrivait, que ce que j’étais allé connecter en forêt n’était que ce qui demandait à être mis en lumière, que s’en était fini des structures bloquantes, qu’il fallait que je quitte ma zone de confort, me réapproprier qui j’étais vraiment pour aller de l’avant.

Alors avec mon corps, nous nous en sommes émus et ça a commencé à s’ouvrir et nous fûmes envahi de petits tremblements, doucement, nous nous sommes reconnus et réconciliés et des vagues de certitudes ondulaient du centre comme pour répondre que oui, c’est bien ce chemin là à prendre, celui du cœur, le seul qui vaille.

Il ne sert à rien de se revêtir d’une armure et de mener bataille contre d’illusoires murailles.

Dans la forêt, l’information étant pourtant disponible, juste y jeter dans cette poubelle mes vieilles casseroles, mes peurs irrationnelles, voir l’obscurité pour ce qu’elle était : une absence de lumière.

Pendant que se mourrait le feu dans la cheminée et avant d’aller monter me coucher, j’ai remercié et me suis pardonné à moi-même d’avoir été si stupide.

- « Pas grave, me dis une petite voix, tu fais juste l’expérience de ce qui n’est pas. »

Le lendemain, croyez-le ou non, je marchais sans béquille, je me suis juste fais un strapping parce que mon genou avait quand même bien reçu, on ne ressort pas indemne de ce jeu là, le « je-nous » n’est pas fait pour être ainsi séparé de la Source.

Ce soir, je vais récupérer ma fille et partons en Week-end dans la Drôme où nous attend peut-être une nouvelle vie dans un futur éco-lieu.

Sam’s

Ceux qui me suivent savent que je suis très attiré par l’exploration des différents états de conscience et avant ce fâcheux épisode, j’ai vécu une expérience magnifique mais très troublante.

Elle m’a fait entrevoir un autre pan de la réalité, un niveau de conscience multidimensionnel.

Il se situe au-delà du temps et de l’espace et n’est pas du domaine du mental car au-delà de la forme et donc indescriptible.

Contrairement à ce qui s’est passé dans ce récit, je me souviens très bien ce que j’ai vécu durant cet état modifié de conscience, il faut juste que j’arrive à le traduire avec des mots

En voici la traduction D’UN ÉTAT DE CONSCIENCE QUANTIQUE A LA MATIÈRE

A suivre …/…

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