SE RÉVÉLER À SOI-MÊME
Par Sam's • 25 nov, 2017 • Catégorie: ARCHIVES, EDITO, LES HISTOIRES DE SAM'S, R-ÉVEIL • Ou Comment je vais par l’ésotérisme et la spiritualité,
chercher à fuir l’humain.
Retranscription extrait de la vidéo-conférence de Montréal par Franck Lopvet
Dans ce monde incarné relatif, rien n’existe sans son contraire.
Tout ce que l’on expérimente dans cette version humaine sur ce plan, passe par le filtre de la polarité. Ex.: La générosité est posée sur une énergie « radin ». L’expérience contient son contraire énergétique.
Il n’y a pas de concours pour être la meilleure personne. On crée donc un environnement, des circonstances inverses pour vivre l’expérience souhaitée.
Tant que je n’ai pas compris cette dichotomie, cette polarité, je suis embarqué dans le voyage qui me parait un tout petit peu long, de courir après la bonne attitude, la bonne personne et avoir le bon comportement.
La spiritualité New Age est ainsi devenue un nouveau dogme, une nouvelle religion qui nous éloigne complètement de notre énergie source, de qui nous sommes profondément.
Selon ce dogme, on doit aimer, être dans l’instant présent, tous UN.
On doit accueillir, accepter, pas juger. Noyés dans ces on doit, il faut, nous sommes complètement écartés de notre énergie, de qu’est-ce qui nous fait tripper qui est notre vraie position sur cette planète.
Nous ne sommes pas venus pour vibrer la même note, on n’est pas venus vivre des règles extérieures à nous. Le rôle de l’humain dans cette humanité c’est, je pose mes règles et je joue avec ça.
Tant que je joue avec les règles extérieures à moi, il se peut que ces règles ne comprennent rien à ce que je suis et soient à l’encontre de ma jouissance.
Dans notre désir de nous écarter de notre souffrance, et des différentes incarnations de dingue où l’on a vraiment dégusté, on a cherché à nous couper de notre souffrance et ainsi, de nous couper de notre jouissance.
Dans ce monde relatif, les choses existent par rapport à leur contraire.
Je ne fais pas l’expérience de la jouissance tant que je veux me couper de l’énergie de la souffrance.
Je ne veux plus souffrir (ou me sentir mal), c’est OK. Mais on vit alors dans un monde sans intensité, je m’emmerde. Pour ré-ouvrir la porte de la jouissance, c’est d’abord accepter la porte de la souffrance.
L’idée, ce n’est pas se dire, je vais souffrir ; c’est en fait comprendre que mes souffrances m’ont permis d’être ce que je suis, m’ont permis d’ouvrir le chemin et faut arrêter de les qualifier en « c’est mal, c’est bien ». Des fois je contacte les deux mais au moins les portes sont ouvertes.
Alors avec cette série de dogme et cette nouvelle spiritualité avec ses « il faut, on doit », nous éloigne simplement de notre énergie particulière.
A l’intérieur de lui-même, que chacun puisse se poser cette question, sachant qu’à un premier niveau, c’est d’être nous.
L’humanité est en train d’essayer de faire une symphonie. Nous sommes chacun une note. L’idée, c’est que la jouissance vient lorsque je suis en train de jouer ma note.
Si je rentre dans les « il faut, on doit », je commence à chanter la note des autres. Parce que si moi, ma note est d’être dans le jugement, mais qu’après 20 ans d’ésotérisme implacable, j’ai appris qu’il était mal de juger, que les nouveaux curés m’ont bien expliqué qu’il ne fallait pas juger, et bien je ne peux pas chanter ma note parce que moi, ma& note est celle de juger.
L’idée c’est, je reviens à ma note perso, intégrale et pour ça, pour vivre ma vie d’humain, notre projet d’humain, notre mission sur cette terre, c’est d’être nous. C’est d’être particulièrement nous, simplement nous, uniquement nous.
Si je commence à vouloir sortir de cette énergie-là, et que je veux m’affilier par manque d’amour, à des groupes et que je veux leur ressembler pour la chaleur humaine que je veux en retirer, je vais sortir de ma note, de ma vibration intégrale, de ma vibration juste.
Et c’est là qu’on se perd dans cette histoire, c’est ici qu’on se perd tous ensemble. Notre véritable mission sur terre, c’est d’être qui nous sommes.
LA FUITE DE L’HUMAIN
Comment je vais par l’ésotérisme et la spiritualité, chercher à fuir l’humain.
Dans la communauté qui réfléchit à la spiritualité, on a cette difficulté là où les cursus de spiritualité sont basés sur des souffrances ou des ruptures. Ce qui nous a emmenés à nous poser des questions sur nous et notre développement, 9 fois sur 10, c’est une rupture.
L’idée n’est pas : « il faut, on doit … », parce que si je commence ma phrase par « il faut, on doit », c’est une erreur de langage, essayons d’éviter ça.
Il ne s’agit pas de faire rentrer l’univers en soi … on est vraiment dans la fuite de l’humain.
Nous parlons ici de la simple vie humaine.
Il ne s’agit pas donc, non pas de se révéler à soi mais de simplement – et on parle bien de spontanéité -, de laisser jaillir les mots et les gestes de ce que je suis.
Je vais dans la vie et ce qui en sort de moi sort de moi. Par les gestes, par les mots, là, j’exprime mon humain.
Et lorsque je reste dans cet instant simplement et dans la spontanéité, là je suis en accord avec ce que je suis. Je n’ai pas besoin de découvrir l’ensemble du tableau pour avancer. J’ai simplement besoin de savoir que je n’ai pas à être autre chose, que je n’ai pas à bien me comporter, qu’il n’y a pas une leçon à apprendre.
On n’est pas dans une école, il n’y a pas un espèce de mystère à dévoiler. Juste à vivre sa vie en respectant l’humain que je suis.
Est-ce que j’aime être ici, est-ce que j’aime pas.
Est-ce que j’aime manger ça, est-ce que j’aime pas.
Sortir du dogme, ça va jusque-là.
On arrive à être tellement perché, sortis du plan humain parce que l’on a peur des gens, peur de l’humain, on a peur d’être découvert, on est timide, on se sent nul, on a un complexe d’infériorité, on a ceci ou cela…
Lorsque l’on est perché on peut se sentir tous frères. Plus rien ne nous atteint, tout me va. De quoi à on me met n’importe où, ça me va … de quoi à bouffer, ça me va, ceux qui s’approche de mon énergie, ça me va …
Et quand on redescend dans l’humain, on s’aperçoit que non. Il y a des gens en fait dont l’énergie nous est désagréable et en arriver à ne plus en être conscient où, grâce à la nouvelle spiritualité qui nous avait bien appris à ne pas juger, à tout accepter et à prendre comme ça vient, on est dans un endroit où nous sommes plus en lien avec l’Être qu’avec l’humain.
Mais l’Être, ce n’est pas le projet, ici, c’est l’humain.
Si l’idée c’était d’être un Être, qu’est-ce que, pourquoi serions-nous venus sur cette planète ? C’est quoi le plan ?
Je suis un être éternel, toute puissance, je suis un dieu vivant, je viens sur un plan d’incarnation, j’oublie ce que je suis et l’idée, ce serait de se barrer ?
Il y a quelque chose qui colle pas.
L’idée c’est, si je viens sur un plan où j’oublie que je suis un dieu vivant, c’est pour ne pas tenter de me rappeler ce que je suis mais d’accepter de ne plus me souvenir. C’est-à-dire d’accepter d’être simplement la part que je conçois de moi aujourd’hui.
RÉSUMÉ :
On est un Être effectivement.
Mais cet Être-là choisit une incarnation, choisit un plan de densité et nous émergeons dans un plan de densité. Nous y sommes aujourd’hui car nous sommes conscients d’être sur ce plan-là.
Si donc l’Être tout puissant que nous sommes a cette décision d’envoyer une émanation, un morceau de Lui dans l’espace-temps dans une expérience relative.
Pour les besoins de l’expérience relative, je dois oublier que je suis le Tout, donc je suis obligé d’oublier que je suis Dieu, sinon je ne peux pas faire l’expérience relative. Donc on arrive sur ce plan et on oublie que l’on est Dieu et on vit notre vie.
Mais le plan, ce n’est pas dire : « Oh Zut ! C’est une erreur du dieu que je suis que d’être sur ce plan, vite, comment on se barre, donnez-moi vite la sortie, c’est comment qu’on s’éveille s’il vous plait ? »
Alors là, c’est la course à l’éveil, c’est la course à comment on se barre de ce plan !
Donc il y a la fuite vers le pognon qui est comment on se barre de l’humain en se perchant au-dessus des autres humains. Il y a la fuite par en-dessous qui est, là, je deviens décroissant, marginale et je me coupe du monde, je vais faire l’ermite pour encore fuir ce plan …
Et il y a le néo-spirituel qui va lui, se barrer dans des sphères et qui essaye d’être le dieu qu’il est au lieu d’incarner l’humain que le dieu qu’il est à choisi d’être.
Alors arrêtons d’essayer de se fuir et d’essayer de fuir ce plan. L’idée c’est au contraire d’entrer dans votre corps et d’en laisser jaillir du centre, la spontanéité.
Le centre on y est de naissance, il n’est pas à atteindre.
Vouloir y tendre crée un mouvement dans la balance.
L’idée c’est arrêter de viser ailleurs, d’arrêter de tendre vers quelque chose. Lorsque je cherche quelque chose, je crée l’inverse pour les besoins de l’expérience dans le monde relatif.
Lorsque je veux quelque chose, nous comprenons que ce quelque chose je ne l’ai pas, c’est ce qui est exprimé et l’expérience que je fais, c’est que je ne l’ai pas.
Le simple fait de dire je veux, m’éloigne de celui d’avoir.
Lorsque je dis je veux une relation ou je veux de l’argent, l’univers dit d’accord, tu veux de l’argent. On fait l’expérience de vouloir de l’argent.
ARRÊTER D’AVOIR RAISON
On passe plus de temps à chercher à avoir raison que d’être ce que l’on n’est (nait).
La plupart du temps, nos relations sont problématiques à cause de ça. On a un sacro-saint besoin d’avoir raison. Ce qui nous fait entrer malgré nous dans des relations avec des acteurs clés de nos drames récurrents, ceux qui répondent à nos questions (ce qui nous arrive) dans la vie, c’est toujours la solution à nos problèmes.
Ce besoin d’avoir raison nous éloigne de nos ressentis.
Tout passe par le pourquoi, ma tête, mon intellect, je dois comprendre les choses et suis paralysé si je dois agir sans comprendre.
Et pourtant, nous sommes des êtres électromagnétiques.
On a un magnétisme en bas qui agit sans comprendre (c’est le comment) et on a une électricité venant du haut et qui raisonne sur le pourquoi.
Ainsi et dans bien des cas, oser agir sans comprendre nous permet de poser l’action juste et de vivre simplement sa vie d’humain incarné.
La vidéo conférence intégrale :
Vibra se révéler à soi-même : https://www.youtube.com/watch?v=W83czMbnYQ0
Son Site : http://unhommedebout.com
Chères(s) amies(s),
Pour celles et ceux qui suivaient mes bulletins solaires, je peux leur assurer qu’aucun évènement extérieur ne fera le travail à notre place.
Qu’il provienne de notre système solaire, émanant du cosmos ou d’une quelconque confédération galactique, nul ne viendra nous sauver ni n’interviendra pour combattre l’obscurité, la nôtre principalement.
Alors pourquoi attendre le ciel ou tout autre évènement extérieur ? L’obscurité est la force adverse de la lumière et sont les deux faces du principe de création.
Comme je le disais alors, à trop vouloir planer dans les hautes sphères, je me suis oublié à moi-même en refusant d’admettre que tout dans ce monde est polarisé et que donc, je ne peux désormais plus nier ni fuir le principe dual qui m’habite.
Parce que toute chose perçue ne peut exister sans son contraire, j’ai dû y faire face pour qu’enfin j’ouvre les yeux aux mensonges de ma vie, tous ces faux semblants qui confinent à l’évitement, l’évitement de moi-même et le déni de mes propres projections, projections recelant la solution qui furent cependant toujours là, sous mon nez.
C’est donc la fin de ces publications parce que le soleil fut pour moi un bon prétexte pour me fuir et paraitre être la bonne personne, détenant la science de l’espace en profitant de ces bulletins pour prodiguer des paroles de sagesse que je tenais pour acquises et qui finalement, ne furent bonnes qu’à me faire rêver et illusionner mon monde.
Voici donc une excellente leçon qui m’a été offerte.
Bon toujours @Toutes(s), puisse ce partage nous amener vers un éclairage lucide et honnête à la rencontre de nous-même.
Sam’s
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