QUI FUIS-JE ?
Par Sam's • 22 nov, 2017 • Catégorie: ARCHIVES, EDITO, LES HISTOIRES DE SAM'S, ÉVÉNEMENTS & RENCONTRES •” Ce qui est dehors ne s’est pas trompé
sur ce qui est dedans ! “
Il n’y a pas d’échappatoire, ce monde est ce que je suis.
Ce monde n’est rien d’autre qu’une relation avec moi, ainsi que l’univers et tout ce qui est.
Ce monde n’est rien d’autre qu’une relation entre moi et moi.
Entre moi et moi en émoi, que je me laisse submerger ou pas par ce qui me traverse, pour ainsi me reconnaitre dans ce que me présente la vie.
Cette vérité s’il en est une, je l’ai souvent éprouvée et mentionnée tout au long de mes articles et c’est seulement maintenant qu’elle se révèle à moi avec toute la force et toute la perspective qui m’habite désormais.
Ce monde est ce que je suis mais je ne le savais pas encore jusqu’à ce qu’enfin, je me pose la bonne question.
Non pas qui suis-je mais qui fuis-je ?
Il n’y a qu’une façon de le connaitre :
Ce monde n’est rien d’autre que le reflet de ce que j’ignore de moi.
Si je juge ce monde, si je le condamne, le critique, le confronte, en gros si ma démarche est négative, accusatrice, destructive, je ne fais qu’alimenter l’oubli de qui je suis.
Afin d’aller plus en détail dans cette approche, je vous propose la retranscription de l’interview de Franck Lopvet sur quantique planète avec Laurent Fendt.
Ce n’est pas une révélation magique ni miraculeuse.
Il est juste abordé les mécanismes de ce qui sonne vrai pour moi et peut-être que cela résonnera-t-il de la même manière pour celles et ceux qui décident de danser avec la vie en acceptant la pleine et entière responsabilité du monde manifesté que nous créons.
Bien et bon toujours @Toutes(s) dans cette lecture introspective,
Sam’s
Extrait du passage : “C’est la vie qui me dis regarde qui tu es mais que tu ne sais pas encore que tu es”.
Ce qui se passe à l’extérieur est simplement la manifestation de ce que je vibre et je vais m’attacher à modifier mon état vibratoire en sautant de vibration en vibration.
Tout est permis !
J’ai cherché à augmenter mon taux vibratoire et je me suis aperçu en fait, en augmentant ma fréquence que j’étais toujours assujetti à la douleur. Que monter en vibration ne changeait pas la donne face à la douleur. C’est à dire que mon écheveau vibratoire continuait à vibrer ce que je suis.
J’avais beau augmenter ma totalité vibratoire, je me retrouvais toujours face à la possibilité de la mort et du désastre.
Donc j’ai capté qu’il conviendrait plus pour moi de cesser de m’extirper de la douleur, et de commencer à danser avec moi-même en apprenant à me connaitre dans cette danse avec la vie.
Du coup, je conduis les choses autrement.
Je regarde le monde, je sais que c’est moi, je me marre de me reconnaitre agir comme j’agis. Je me marre de me voir être menteur et pas menteur. De me voir tricheur et intègre. De me voir pervers et correct et ainsi de suite …
Et je me marre de me regarder être humain et je vois, en regardant ma vie, quelque chose que je ne peux pas voir autrement qu’en regardant ma vie. Je vois comment, en fait, je saute de dimension en dimension.
Je ne peux pas le savoir, je ne peux que le vivre. Je regarde la vie et je vois que j’ai changé de dimension.
Et comment je sais ça ? Parce qu’avant, quand je vivais ça, j’étais en colère. Avant quand je vivais ça, j’étais malheureux.
Avant je vivais ça de façon récurrente. Avant, je vivais les relations toujours comme ceci, avant, j’avais du mal avec ceci, avec cela.
Donc si tu veux, je ne cherche plus à modifier ce qui est dehors, je cherche … à reconnaitre que ce qui est dehors ne s’est pas trompé sur ce qui est dedans.
Je sais en fait – c’est ténu ce que j’essaye de faire passer là – c’est ténu parce qu’on le fait tout le temps et c’est difficile de se rendre compte qu’on le fait. C’est ce que j’aimerais faire passer là.
Je comprends que, en modifiant ma réception à ce que je perçois de moi-même, je change la manifestation de ce que je suis, je parviens à déjouer la situation lorsque je prends conscience que je peux sauter de dimension en dimension et que dans la part juste à côté, ce qui vient d’arriver n’est pas arrivé.
Dans la part d’à côté, ce qui vient d’arriver disparait.
Dans la dimension d’à côté, ce qui vient d’arriver est juste là pour me dire voilà qui tu es et n’a donc plus besoin de se manifester car j’ai dit OK, je suis d’accord pour être ça.
L’évènement qui se produit est un évènement qui se produit parce que Franck veut dire à Franck, regarde qui tu es.
Et lorsque Franck dit : ah … oh, d’accord ! je reconnais que c’est moi. La forme n’a plus besoin d’être entretenue car la forme, c’est toujours ce que je ne suis pas qui prend forme dehors.
Tu as d’un côté ce que je vois dehors, c’est moi mis en forme mais en fait, c’est tout ce que je suis en déni d’être que je rencontre dehors. C’est tout ce que je ne sais pas encore que je suis qui est dehors.
Et c’est là qu’il y a une dichotomie pour les gens. Parce qu’ils ne comprennent pas que tout ce qui est dehors c’est eux parce que tout ce qui est dehors ne leur ressemble pas.
Tu vois ?
Et justement, c’est tout ce qui est dehors. C’est tout ce qui n’est pas encore compris étant dedans. Parce qu’une fois que c’est compris que c’est dedans, ce n’est plus dehors.
Tu vois le truc ?
Abordons une contradiction importante :
Par ce que je viens de dire, tout ce que l’on rencontre à l’extérieur, c’est la forme manifestée de l’énergie que j’entretiens à l’intérieur.
Mais il y a un petit paradoxe - puisque la vie n’est faite que de polarité et de paradoxe – c’est que ce que je rencontre à l’extérieur dans ma matière, c’est la manifestation de l’énergie que j’entretiens à l’intérieur mais qui est si tu veux, encore en déni de moi (inconscient).
C’est-à-dire tout ce que je suis mais que je ne sais pas encore que je suis et c’est là la nuance. C’est pour ça en fait que c’est un dialogue avec la vie que je vais rencontrer dans ma matière. Et je parle de tout ce qui arrive dans ma vie, c’est un dialogue entre moi et moi. C’est la vie qui me dis regarde qui tu es mais que tu ne sais pas encore que tu es.
Lorsque je vais regarder la vie comme étant la forme de ce que je suis inconsciemment, je vais pouvoir redevenir ce que je suis.
Et c’est là que le jeu est intéressant et que finalement, ça répond à la question du qui suis-je.
Donc je vais regarder ce que je suis à l’extérieur et dès lors que je vais accepter de l’être dans le sens de reconnaitre que je suis ça, et reconnaitre que je suis ça, ce n’est pas une posture intellectuelle, c’est lorsque je me vois agir comme ce que je vois au dehors.
Si j’imagine que je rencontre la bêtise à l’extérieur, je vais rencontrer la bêtise une fois, deux fois, trois fois, je peux même parfois me sentir envahi par la bêtise du monde. En fait, c’est la forme manifestée d’une énergie que j’entretiens à l’intérieur mais que je ne sais pas encore être, que je ne reconnais pas encore étant moi.
Lorsque je vais me voir agir avec bêtise, quand je vais me voir … con, et que je vais rire, sourire, me prendre tel que je suis, cette forme n’aura plus besoin d’être entretenue dans la matière que je rencontre puisqu’elle sera redevenue moi.
Et ce qui va continuer de se présenter, c’est tout ce que je ne sais pas encore que je suis. Et c’est là que la danse est intéressante, c’est là que ça devient vraiment marrant.
C’est que d’un seul coup, les formes entretenues dans ma matière, quel que soit donc la façon dont je gagne ma vie, qui je rencontre, les évènements, accidents, maladies, tout ce que je peux rencontrer dans ma vie, c’est simplement le dialogue que j’ai entre moi et moi, et je n’ai qu’à redevenir mon extérieur et lorsque ça devient intérieur, ce que je vais manifester à l’extérieur sera à nouveau différent.
C’est une nouvelle part de moi qui va entrer en relation avec moi.
J’aimerais arriver à faire passer les choses comme ça.
Imaginons que nous sommes comme part d’une gigantesque équation.
J’imagine que j’ai mon Être qui préside à cette gigantesque équation, que pour les besoin de cette gigantesque équation, je suis un être multi-émanation.
Ce que je suis maintenant et dans tous les espaces temps. Qui j’étais il y a cinq minutes, qui j’étais quand j’étais enfant, qui je serai dans cinq minutes, qui je serai quand je serai vieux mais également, les vies simultanées que l’on pouvait appeler les vies antérieures quand on regardait les choses d’un point de vue linéaire, ou simultané si l’on regarde d’un point de vue de l’immédiateté.
Je suis donc part d’une gigantesque équation et mon boulot en temps qu’humain, mes prérogatives ne sont pas de tenir cette équation, de la comprendre, de la manager, ce n’est pas à moi à gérer ça, Dieu merci parce que je suis bien incapable de faire face à l’immensité de l’écheveau de cette gigantesque équation dont je suis conscient aujourd’hui.
Je suis donc une inconnue d’une équation magnifique et cette inconnue, je vais à sa rencontre lorsque je vais à la rencontre du monde.
En vivant ma vie, je suis à la rencontre de l’inconnu que je suis
En le redevenant en me voyant agir, en me voyant être ce que je perçois, je fais en sorte que l’inconnu redevienne connu et un nouvel inconnu se présente dans ma vie.
L’interview complète sur HYM.MEDIA : http://hym.media/franck-lopvet/
LE MONDE N’EST PAS SÉPARÉ DE MOI,
IL EST COMPLÉTEMENT MOI
Pour faire suite à ce billet, voici la retranscription extrait d’un entretien avec Armelle Six qui nous partage sa vision avec des mots toujours aussi justes et d’une belle et authentique fluidité.
Cela rejoint ce que nous témoigne Franck Lopvet dans sa dernière interview, à savoir que la vie ne se trompe jamais quant à ce qui se vit au dehors, ce n’est rien d’autre qu’en relation avec soi, une relation d’amour entre moi et moi, une invitation à découvrir et reconnaitre les parts inconnues qui me composent.
J’aime vraiment beaucoup Armelle et ce magnifique enseignement arrive en ce moment, avec une parfaite synchronicité.
Là, entre autre, elle y traite de l’effet miroir dans la relation à l’autre et de la souffrance illusoire d’être ou de se sentir séparé :
L’AUTRE N’EST PAS UN AUTRE
L’autre est le reflet de ce que je suis.
Le monde n’est pas séparé de moi, il est complètement moi.
C’est à dire qu’il n’y a pas un monde qui agit indépendamment de moi.
Et ça c’est merveilleux parce que tu te rends compte, tu vois que la séparation n’existe pas,
Tu ne rencontre jamais que toi et que l’autre ne vient que te ramener à toi à chaque instant.
Au lieu de croire qu’il vient t’empêcher d’être toi-même - parce que souvent on vit ça, que l’autre à des attentes par rapport à nous - en fait, tu viens voir toutes les attentes que tu as par rapport à toi.
Tu viens voir comment toi tu ne t’autorises pas à être toi-même, tu viens voir comment tu fait des compromis dans la vie et dès que ça part là-dedans, tu t’es coupé de toi-même; dans l’expérience, pas en réalité, coupé du mouvement de vie qui se vit en toi, et du coup, il y a impression qu’il y a souffrance.
Et c’est inévitable.
Revenir à ce repos, à cet instant tel qu’il est, ça peut changer complètement l’expérience de la relation.
Quand tu vois que tu es le seul amour de ta vie et que tu vois qu’il n’y a jamais personne ni rien qui te donnera cet amour, mais que dans ce moment de repos en fait, tout est là et que tu peux être pleinement en amour avec toi-même, là, et du coup, pleinement en amour avec l’univers et bien, pour moi, si il y a un éveil, c’est ça en fait.
…/…
L’Entretien Intégrale
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