INTROSPECTION : QUAND L’ELECTRONIQUE S’EN MÊLE

Par Sam's • 21 fév, 2016 • Catégorie: ARCHIVES, LES HISTOIRES DE SAM'S

PERCÉE PSYCHÉ-NUMÉRIQUE

 Ces 15 derniers jours furent tout autant bousculant que bénéfiques.
C’est la raison pour laquelle le blog est resté inactif durant cette période.

Comme indiqué dans le précédent article au sujet de la nouvelle lune, il y a bien eu cette énergie poussant à clarifier des coins sombres de la “maison”.

Comme l’extérieur reflète presque toujours ce que nous vivons à l’intérieur, l’élan de nettoyage qui m’a soudainement habité a commencé par le lieu où je passe beaucoup de temps : mon ordinateur, lequel m’a causé bien des tracas qui, par la suite, m’a amené à remettre en question ma structure de fonctionnement.

Il est admis de penser désormais que l’ordinateur n’est pas seulement une machine électronique, une mécanique dénuée d’âme.
Je suis persuadé que comme tout objet faisant partie de notre environnement auquel l’on s’attache, cet appareil - comme l’est aussi parfois les sautes d’humeur de l’électroménager - est doué et animé par un  esprit qui lui est propre et que celui-ci est directement relié à l’inconscient de son propriétaire, en l’occurrence ici, le mien.

Il a été un moyen pour moi d’entrer en résonance avec ce qui avait besoin d’être mis en lumière.

En clair, une introspection de certains de mes mécanismes inconscients qui m’ont conduit à mieux me comprendre, notamment dans ce qui me limitait dans mon chemin d’évolution.

Ce faisant,  j’entrepris de faire un nettoyage de fond en comble de mes vieux dossiers électroniques en gardant ce que je pensais être important et essentiel à conserver et les sauvegarda sur un disque dur externe. Mon objectif fut de pouvoir formater mon ordi tout en réinstallant mes anciens programmes me permettant par la suite, d’avoir accès aux dossiers que j’avais pris soin de conserver.

Avec le recul, c’est à la fois étrange et très rigolo la manière avec laquelle j’ai voulu procédé car si  l’on transpose ce que représente une unité centrale et ses composants avec le cerveau et la structure humaine, j’en suis arrivé à faire des parallèles pour le moins troublants.

Dès lors, vouloir formater un système ne s’apparenterait-il pas comme à une invitation à procéder au reset de mon propre système ?

C’est du moins, à partir de cette exploration, ce qui m’a amené à le penser. Mais ce qui est encore plus troublant, c’est que dans cette perspective, j’ai pris garde à devoir réinstaller mes anciens programmes. Quelle ironie !

C’est comme si, pour progresser après avoir atteint l’orée de la dissolution de l’égo (pensais-je), je tentais de me reprogrammer avec une configuration n’étant plus valide, celle-là même que je cherchais à me défaire !

Peine perdu, non seulement je n’ai jamais réussis à installer un nouveau système d’exploitation mais plus grave, le disque dur sur lequel j’avais transféré toutes mes sauvegardes a cramé ! (Une montée de Kundalini trop brutale, hi hi !).

Je devais me rendre à l’évidence, mon ordi avait bel et bien rendu l’âme emportant avec lui tout mon passé numérique, tout ce qui définissait mon identité dans le réel comme dans le virtuel, mes photos, ma musique, mes vidéos d’éveil, mes écrits dont j’étais si fier, mes articles, mes pseudos et mots de passe, l’accès au serveur du site, mes courriers privés et institutionnels … seuls furent sauvés sur un autre DD externe, les centaines de films qui ne m’étaient en rien personnellement liés et dont je me serais bien passé.

La collecte de données traduirait-elle un besoin compulsif de contrôler mon environnement, même le plus abstrait ? Que devais-je contrôler à ce point dans ma vie pour que cela se manifeste ainsi dans la matière ? Et en définitive, qui contrôlerait qui dans cette histoire ?

Ce fut un moment de vide et de grand désarroi suivi d’un certain relâchement. Comme vivant un moment d’instabilité, une impression de flotter entre deux mondes, de vivre détaché de cette nouvelle réalité ambiante.

Le Bios de ma carte mère fut la cause principale de ce plantage et ne répondait plus à aucune de mes sollicitations.
Et le BIOS c’est quoi ? C’est un programme émanant de la carte mère qui gère et détecte les différents éléments d’un PC, c’est le programme de démarrage de l’unité centrale. En clair, 
le micro-processeur, l’esprit de la “machine”.

Est-ce à dire que mon Bios interne était défaillant et que ma part intuitive (carte mère) ne m’était plus accessible, que la connexion était interrompue ? Assurément, c’est ce qui semblait être le cas car il me fallait réaliser que j’étais en panne de connexion et que cela faisait un bon petit moment que je stagnais dans mon cheminement.

Cet incident informatique transposé à mon mode de fonctionnement et à mon état d’être m’a fait prendre conscience que je devais passer sur le grill la perception d’évolution que j’avais de moi-même et du monde. La visée de cette introspection fut en premier lieu, la connexion cognitive que j’entretenais par le relai d’articles d’éveil diffusés sur la toile, la collecte d’informations, la lecture de nombreux ouvrages sans compter les stages de développement personnel. Toutes ces démarches restant le plus souvent dans le domaine d’un savoir plutôt qu’une véritable connaissance acquise.

Cette connexion cognitive n’était en fait qu’apparente car j’étais bien incapable de pondre des articles et de mettre mes actes en cohérence avec ce que je vivais réellement et plus encore, mes relais pouvaient laisser à penser que j’étais déjà bien avancé, mais c’était un leurre. 

Plus de PC, plus de connexion internet, je me suis retrouvé dans la dimension d’un temps présent que je n’avais depuis longtemps plus éprouvé. Je fus donc contraint d’occupé cet espace-temps dans ma réalité immédiate en réglant les affaires en souffrance que j’avais négligées.

Je compris que cette déconnexion numérique m’offrait l’occasion de me reconnecter avec ce qu’il m’était si difficile d’aller explorer  : les archétypes de ma psyché, notamment en visitant l’arbre des ancêtres dont la transmission marquée de symboles forts m’a révélé ce qui, initialement, en a été détourné au fil des générations. Un peu à la manière d’un virus qui ralenti ou détourne le système d’origine.

Cette introspection m’a fait comprendre le pourquoi de ma séparation et comment ma nouvelle parentalité pouvait m’accompagner dans ma préhension (et mes appréhensions) du monde à travers mes perceptions et mes processus mentaux.

La nécessité qui s’imposa à moi fut de remettre de l’ordre et de la cohérence dans ma vie afin de libérer de l’espace, espace ranimé d’une nouvelle énergie pour que s’installe une plus grande authenticité et ainsi, rétablir la vérité sur le caractère illusoire des faux semblants d’une vie apparemment sans ombres.

Finalement, ce plantage d’ordi est une bénédiction et je remercie mon mental de n’avoir pas pété les plombs car les mythes fondateurs de mon système ont été malmenés, mais c’est surtout mon ego qui en fut ébranlé.

Cependant, la culture et les archétypes familiaux agissent de la même manière qu’un système d’exploitation. Les mêmes programmes sont sollicités et exécutés jusqu’à ce qu’ils soient compris et dépassés et qu’il n’y ait donc plus lieu de les actualiser sans fin. Cela ne veut pas dire que tous les programmes et croyances sont à jeter avec l’eau du bain, non.

Aussi ai-je dans le même temps posé l’intention de discernement empreinte d’une lucidité bienveillante car en fait, ce n’était pas le système qui avait besoin d’un reset, mais la carte mère pour justement, laisser libre cours au émotions et aux sentiments. C’est du moins le message important que j’en ai retenu.

Étrangement, je ne ressens plus le même pressant besoin de surfer sur le net et encore moins l’envie de publier.

Un travail d’intégration est en train d’opérer et ne suis plus aussi disponible.

Me dés-identifier de mon histoire personnelle demande à emmagasiner suffisamment d’énergie afin d’effectuer ce passage … et c’est un travail qui demande à s’entourer d’alliés, et le premier d’entre eux est le mental, suivi de son éternel compagnon favori …

PETITE BALADE EN FORÊT

 Un petit tour en forêt, il n’y a rien de tel pour me décérébrer,
apaiser mon mental et qu’ensemble,
nous nous ancrions davantage sans que nous nous écrions.

Je lui ai dit être son ami et que j’avais besoin de lui pour modéliser la réalité de tous les jours comme celle qui le dépasse, qui nous dépasse.
Que c’était un temps de silence et de respiration pour nous deux.

C’est à ce moment là que je me suis rendu compte : mais qui parle là ?
Non point lui ni son compère l’égo.
C’était juste par son intermédiaire, la voix de ma conscience qui observait tout haut.
Nous avons trouvé ça drôle.

Du coup, comme il n’y avait pas de jugement, de bataille à mener ni rien à expliquer, nous avons fait un bout de chemin ensemble, toujours en silence.

En chemin, nous avons même trouvé un arbre avec trois troncs.
Je m’y suis mis au milieu et je me suis mis d’abord à crier à tue-tête, parait que ça libère, que la terre et les arbres savent très bien recycler les déchets émotionnels.

Après, tout doucement en cherchant ma voix, j’ai fais des sons chantants qui vibraient en résonnant, même que ça chatouillait au niveau du plexus solaire.

Comme il a trouvé ça plutôt plaisant tout en restant à sa place, il m’a laissé jouer le jeu du je. En échange, je lui ai promis que son tour viendra et que nous nous amuserons tout autant.

D’ailleurs, ça n’a pas trainé, pas plus tard que maintenant, c’est lui qui vient de retranscrire notre escapade.
J’crois qu’on va devenir bien pote maintenant !

Sam’s

 INTROSPECTION

Les portes de la perception ne sont pas des passages faciles.
Dans l’exploration des états de conscience avancés, être prêt à regarder en moi-même les facettes sombres de mes parts obscures, celle-là même que je me refuse de voir.
C’ est parfois une étape nécessaire pour percevoir et ressentir un état d’unité et de pure conscience, là où se crée les mondes.
Ne pas y offrir de résistance, quelle que soit la voie empruntée.
C’est toute une préparation avant intégration.
Pourra alors poindre la Lumière en chaque chose.

RÉFLEXION :
L’AUTRE N’EST PAS UN AUTRE

Dissolution

Retranscription extrait d’un entretien avec Armelle Six qui exprime toujours sa vision avec des mots simples et justes. Je l’aime vraiment beaucoup malgré qu’elle m’ait donnée une leçon qui, en ce moment, arrive avec une parfaite synchronicité.
Là, elle y traite de l’effet miroir dans la relation à l’autre et de la souffrance que procure de se sentir séparé.

EXTRAIT :

…/…

L’autre n’est pas un autre.
L’autre est le reflet de ce que je suis.
Le monde n’est pas séparé de moi, il est complètement moi.
C’est à dire qu’il n’y a pas un monde qui agit indépendamment de moi.

Et ça c’est merveilleux parce que tu te rends compte, tu vois que la séparation n’existe pas,
Tu ne rencontre jamais que toi et que l’autre ne vient que te ramener à toi à chaque instant.
Au lieu de croire qu’il vient t’empêcher d’être toi-même - parce que souvent on vit ça, que l’autre à des attentes par rapport à nous - en fait, tu viens voir toutes les attentes que tu as par rapport à toi.

Tu viens voir comment toi tu ne t’autorises pas à être toi-même, tu viens voir comment tu fait des compromis dans la vie et dès que ça part là-dedans, tu t’es coupé de toi-même; dans l’expérience, pas en réalité, coupé du mouvement de vie qui se vit en toi, et du coup, il y a impression qu’il y a souffrance.
Et c’est inévitable.

Revenir à ce repos, à cet instant tel qu’il est, ça peut changer complètement l’expérience de la relation.
Quand tu vois que tu es le seul amour de ta vie et que tu vois qu’il n’y a jamais personne ni rien qui te donnera cet amour, mais que dans ce moment de repos en fait, tout est là et que tu peux être pleinement en amour avec toi-même là, et du coup, pleinement en amour avec l’univers et bien, pour moi, si il y a un éveil, c’est ça en fait …/…

Ce que vous êtes, le monde l’est aussi

Donc, la première chose est de réaliser que le problème du monde est le problème de l’individu ; c’est votre problème et mon problème, et le processus du monde n’est pas séparé du processus de l’individu. Ils sont un phénomène commun, et donc ce que vous faites, ce que vous pensez, ce que vous ressentez, est beaucoup plus important que d’introduire une loi ou d’appartenir à un parti ou un groupe particulier de personnes. C’est la première vérité dont il faut prendre conscience, cela est évident. Une révolution dans le monde est essentielle, mais la révolution selon un modèle particulier d’action n’est pas une révolution.

Une révolution ne peut avoir lieu que lorsque vous, l’individu, vous comprenez vous-même et de ce fait, créez un nouveau processus d’action. Certes, nous avons besoin d’une révolution parce que tout part en pièces - les structures sociales se désagrègent, il y a toujours et encore plus de guerres.

Nous sommes au bord d’un précipice, et, bien entendu, il doit y avoir une sorte de transformation, car nous ne pouvons pas continuer comme nous sommes. La gauche offre une sorte de révolution, et la droite propose une modification de la gauche. Mais ces genres de révolutions ne sont pas des révolutions ; elles ne permettent pas de résoudre le problème, parce que l’entité de l’homme est beaucoup trop complexe pour être comprise par le biais d’une simple formule. Et comme une révolution constante est nécessaire, elle ne peut commencer que par vous, avec votre compréhension de vous-même. C’est un fait, c’est la vérité, et vous ne pouvez pas l’éviter, quelle qu’en soit votre angle d’approche.

Après avoir vu la vérité de cela, vous devez établir l’intention d’étudier l’ensemble du processus de vous-même parce que, ce que vous êtes, le monde l’est. Si votre esprit est bureaucratique, vous allez créer un monde bureaucratique, un monde stupide, un monde de la paperasserie ; si vous êtes avide, envieux, borné, nationaliste, vous allez créer un monde dans lequel il y a le nationalisme, qui détruit les êtres humains, une structure sociale fondée sur la cupidité, la division, la propriété, et ainsi de suite. Alors, ce que vous êtes, le monde l’est, et sans votre transformation, il ne peut y avoir aucune transformation du monde. Mais, s’étudier soi-même exige un soin extraordinaire, une flexibilité extraordinairement rapide, et un esprit alourdi par le désir d’un résultat ne peut jamais suivre le mouvement rapide de la pensée. Ainsi donc, la première difficulté est de voir la vérité que c’est l’individu le responsable, que c’est vous le responsable de l’ensemble du désordre, et lorsque vous verrez votre responsabilité, l’autre difficulté sera d’établir l’intention d’observer, et donc de provoquer un changement radical en vous-même.

Œuvres collectées, Vol. V - 12

Source : http://krishnamurti-france.org/Ce-que-vous-etes-le-monde-l-est

Merci Jiddu, belle conclusion ! Et dire qu’il a dit cela au siècle dernier. Jiddu Krishnamurti est décédé le 17 février 1986. Il n’a pas écrit cela en pensant à ce que nous vivons actuellement, et pourtant on le croirait. Son appel à devenir conscient de nous-mêmes est toujours aussi brûlant.

Vu sur : http://astrologie-autrement.com/…

CONSCIENCE DU SOI OU LA PAIX RETROUVÉE

Les questions qui sont restées profondes et hors du temps à travers l’histoire ont presque toutes été laissées pour mortes.
Il y a eu des messages laissés dans l’Écriture, des vestiges archéologiques, les traditions chamaniques, la philosophie, la poésie, l’art et la musique.

Comme nous nous rapprochons d’un sommet de l’information technologique et intellectuelle, nous allons de plus en plus loin pour nous sentir en sécurité, dans le confort ou en intégrité au sein de nos cœurs et nos âmes. Pourtant, même si la notion de spiritualité aurait dû être dépassée depuis longtemps maintenant, nous assistons à une prise de conscience chez les gens et un désir croissant de la vérité.

L’évolution est un terme pour définir un seul organisme et c’est le “soi”.
Le Soi est l’univers, le Soi est l’alpha et l’oméga, Dieu et l’infinité, et c’est la seule chose qui évolue parce que nous faisons tous partie de ce SOI. Rien ne dépasse un processus évolutif seul ou sans qu’il n’y ait de bénéfice direct pour l’ensemble. Ainsi, lorsque vous commencez à penser qu’il y a une élite qui contrôle tout, cette élite qui contrôle tout dans l’ombre et qui mène la planète à sa destruction …

Quand vous pensez que la fin est proche, l’Apocalypse, l’Armageddon, et que vous pensez qu’en tant qu’espèce nous sommes condamnés, ce ne est pas eux, mais c’est VOUS qui introduisez cela dans le présent et c’est pour une très bonne raison :

Vous êtes en train d’évoluer !

Arrêtez de blâmer tout le monde et n’importe quoi d’autre. Arrêtez de paniquer à propos de la tyrannie mondiale, les catastrophes naturelles et faites attention, parce que le monde est en train de vous dire quelque chose; il est en train de vous dire exactement ce qui ne va pas avec vous et comment y remédier.

Il n’y a qu’une façon d’épurer nos mémoires, ce monde n’est rien d’autre que le reflet de nos mémoires. Si vous jugez ce monde, si vous le condamner, le critiquer, le confronter, en gros si notre démarche est négative, destructive, nous ne faisons qu’alimenter ces mémoires.
Si notre démarche est basée sur l’Unité, sur le pardon, sur l’acceptation, nous sommes sur la bonne voie.

Ne cherchez pas d’échappatoire, retournez en vous même, car c’est en nous que se trouve la vérité.

Dans ce processus d’épuration, il n’y a aucun gagnant, aucun perdant, peu importe la cause du conflit, l’origine des mémoires conflictuelles se trouvent dans la conscience de l’être, dans tout son être, dans son ADN. L’important dans cette démarche, c’est de retrouver la paix, de ne plus alimenter les relations conflictuelles.

Ce monde n’est rien d’autre qu’une relation avec soi,
ainsi que l’univers et tout ce qui est.

- Terrence MacKenna -

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