UN CHEMIN : 7 OEUVRES, 7 ARTISTES

Par Sam's • 21 mar, 2015 • Catégorie: ARTS ET LITTÉRATURE, ÉVÉNEMENTS & RENCONTRES

C’était le 7 septembre 2014 lors de l’exposition :

UN CHEMIN :
7 œuvres, 7 artistes

Ce chemin, c’est celui inspiré par Léna JAROS dans son exploration de différents états de conscience. Ses perceptions lui ont offert une initiation intérieure, perceptions ressenties même jusqu’aux tripes. Ce circuit d’états de conscience, c’est celui d’une présence à soi à travers chaque « pas-sage » lorsque la vie prend son essor, se jouant de l’ombre et de la lumière pour ainsi atteindre son plein potentiel … et renaitre à nouveau.

Et c’est grâce à l’extraordinaire sensibilité des artistes, sous la vision éclairée et inspirante de Léna, que ces états de conscience ont pues être modelées dans la matière.

Arriver à ce degré de création est un art qui tient du miracle car, si je ne me trompe pas, l’intention était bien de nous faire traverser étape par étape, les ancrages de l’être dans ses multiples dimensions. Ici, la magie de ce miracle alchimique fut de créer pour l’entrevoir, de l’infini avec du fini, c’est en tout cas l’énergie qui s’en dégage !

Galerie en ligne : http://artistes.lenajaros.com/galerie-en-ligne/

ŒUVRE I

Cette Œuvre, la N°1, représente la perception de l’état de conscience vitale correspondant au chakra racine.

J’avoue, comme toutes les autres œuvres sous des aspects différents, que celle-ci m’a subjugué tant la présence qui s’en dégage est forte.

Sa forme embryonnaire et cellulaire épurée contient en elle-même une impressionnante force vitale semblant sortir in-utero et se développant à partir d’un principe unicellulaire propre à toute forme de vie sur terre.
Le fait que le matériau utilisé soit du béton cellulaire n’est d’ailleurs, je pense ici, non fortuit.

C’est à partir de cet état de conscience premier que sont conditionnés les niveaux de conscience permettant de nous conduire vers la multi-dimensionnalité de l’être mais aussi et surtout, parce que c’est là que naît et renaît le mouvement perpétuel de la vie.

De la même manière que les autres œuvres que j’ai décrites selon mes ressentis, il m’a fallut un temps d’introspection qui m’a tenaillé jusqu’à ce je puisse en retranscrire ce qui, par effet résonant, appelait à être mis en lumière.

Mais cette œuvre a encore des choses à m’apprendre car elle représente l’état de conscience lié à l’instinct de survie - c’est à dire, dans le bien être physique et matériel de l’être - et ce point d’ancrage n’est chez moi pas encore correctement aligné là où il devrait l’être.

C’est pourquoi, cette description perceptive toute personnelle m’a embarqué à faire face à mes peurs irrationnelles qui ne peuvent en aucune manière menacer ma survie, mais qui au contraire, sont un frein à m’ouvrir en conscience au chemin qui est le mien.

Voici donc en rime la première impression que j’en ai eue, suivi de ce qui a résonné en moi depuis l’expo :

« De cette souche de bois mort qui crisse, une arborescence.
Naquit alors de ces grains de silice, une présence
Où, de cette forme cellulaire s’y glisse, une conscience.

Conscience vitale et instinctive qui s’enracine et s’érige,
Porteuse de mémoires vives que rien n’afflige
Ne co-nait, en cette quiétude utérine, nul vertige. »

De la racine de cette arborescence, il existe un chemin unique vers des sommets d’une richesse infinie.

Mais pour aller piocher dans les potentialités de tous ces possibles, aucun sentier aplani et bien dégagé n’y mène. D’ailleurs, sur ce chemin, rien n’est droit ni rectiligne tel que dans l’horizontalité de l’être ordinaire le foulant d’un esprit enivré et vagabond en chutant, s’y relevant sans cesse, toujours emporté d’illusions en illusions.

Non, ce chemin là est vertical et l’on serait bien tenté de l’ascensionner sans y avoir exploré le tréfonds.

Nous en revenons toujours à la forme.

Et c’est bien dans la forme d’un corps que l’on s’incarne en naissant, et c’est bien là qu’il nous est demandé de descendre.
C’est en l’intimité de ce lieu que se sont cristallisées toutes nos mémoires jusqu’au cœur de nos plus infimes cellules.

Et ni l’âme ni l’esprit n’y pourront rien jusqu’à ce que le corps en restitue l’énergie en la laissant circuler librement, quel que douloureux que cela puisse être mais Ô combien libératoire.

Pousser par ce nouvel élan de liberté, il nous faut nous détacher de notre histoire héritée, histoire que l’on a endossé bon gré mal gré, comme les couches que l’on a bien voulu revêtir par facilité, et encore, nous délier de ce qui ne nous appartient pas en nous réappropriant ce qui l’est, toute nue, notre pureté originelle.

Alors, de petites morts en petites morts, des espaces se libèrent encore.

La psyché active de nouvelles connexions vers une conscience infiniment plus vaste en sachant qu’intimement, c’est un chemin sans regret ni retour possible, seulement l’affirmation de son désir d’être en vie et d’en jouir.

De cette renaissance, renaitre ainsi à son essence, on retrouve en toute innocence l’insouciance et la joie d’être.

Des choix se posent et s’imposent d’eux-mêmes parce qu’alors, on a osé répondre à l’appel de l’inconnu.
Sauter en toute liberté dans le vide et dans lequel on plonge sans retenu fait, qu’ensemencer ainsi le monde sans s’inquiéter de comprendre qui nous sommes vraiment ni pourquoi, nous ouvre comme par magie à l’inattendu champ créateur infini de tous les possibles possibles.

Sam’s/JM

Galerie en ligne : http://artistes.lenajaros.com/galerie-en-ligne/

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